AWF Leads Trek Across Reserve in Cameroon
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On April 25, conservationists from Central and West Africa will embark on a week-long trek through Cameroon’s Dja Faunal Reserve to determine levels of biodiversity and human activity in the UNESCO World Heritage Site.
The 526,000-ha site is one of the largest and most intact rainforests in Africa and is home to populations of central chimpanzees, western lowland gorillas, forest elephants and other wildlife. Surrounded by logging and mining concessions, human settlements and agro-forestry areas, the reserve and its inhabitants are increasingly threatened by bushmeat hunting and illegal logging.
“Though a World Heritage Site, very little is known about what is at the centre of this reserve,” says Jef Dupain, technical director for Central and West Africa for the African Wildlife Foundation.
“This trek will help to dispel some of the mystery in Dja and gain us a better understanding as to how the reserve is being illegally accessed and used by people,” says Dupain. “Given the poaching pressures, we don’t know the density of wildlife in the reserve. We hear conflicting accounts, with some people telling us there are plenty of forest elephants while others tell us elephant numbers have declined significantly. Now we’ll have a chance to see with our own eyes.”
Through its African Apes Initiative, the African Wildlife Foundation (AWF) is working with the Dja Conservation Service, the reserve’s managing authority, to improve ecological monitoring and law enforcement across the protected area. Training and data-driven technology provided by AWF have streamlined patrol planning in Dja, allowing rangers to maximize efficiency and effectiveness in the field. Last year, rangers destroyed 200 hunting camps, confiscated 400 snares and 31 guns, and arrested 35 poachers in the eastern part of the reserve.
This likely only represents a fraction of the overall poaching problem, however, given bushmeat and ivory continue to be confiscated by Cameroonian authorities.
According to Roger Bruno Tabue Mbobda, Dja’s resident ecologist, in spite of the threats, Dja is a living laboratory that contains a variety of habitat types and some 300 species of plants and more than 100 mammal species.
“Because of poaching and the destruction of natural habitat, some people think today the reserve is an empty shell,” says Tabue Mbobda. “But through the ecological monitoring and anti-poaching activities supported technically and financially by AWF, the service has been able to highlight the presence of several groups of gorillas, chimpanzees and African elephant, which continue to perpetuate the ecological processes in this forest block.”
The south–north trek is the first time ever outside conservationists will cross the Dja Faunal Reserve. At the same time, a second team of rangers and partners will undergo ecological monitoring training in the northern part of the reserve using rugged handheld computers installed with CyberTracker software.
Great ape workshop
Prior to the reserve trek, conservationists and protected area representatives from Cameroon, Senegal and the Democratic Republic of Congo will gather in Yaounde for a two-day workshop aimed at facilitating partnership, communication and collaboration among great ape conservation stakeholders. The workshop, funded by the Arcus Foundation, is the second workshop to convene protected area authorities, rangers, NGOs and researchers from great ape sites in Central and West Africa, following a first workshop held last year in Kinshasa.
“Sharing learning and experiences between sites is critical to strengthen conservation practice,” says Annette Lanjow, Arcus Foundation vice president of strategic initiatives and the great apes program. “What is also important, however, is developing a community of practitioners, who know and trust each other, and who can reach out for advice or input and who can collaborate on shared conservation challenges. These workshops and field visits develop such a community amongst African conservationists, and we feel that this is essential for the future.”
Underscoring the importance of the workshop within Cameroon, the Secretary General of the Ministry of Forestry and Wildlife will preside over the two-day event, accompanied by other officials, including the ministry’s Director of Fauna and Protected Areas.
En français:
Le 25 Avril, des conservationnistes de l'Afrique centrale et de l'Ouest se lancent dans un périple d'une semaine à travers la Réserve de faune du Dja au Cameroun pour déterminer les niveaux de la biodiversité et de l'activité humaine dans ce site du patrimoine mondial de l'UNESCO. Ce site de 526 000 hectares est l'une des forêts tropicales les plus importantes et les plus intactes en Afrique et abrite des populations de chimpanzés d'Afrique centrale, gorilles des plaines occidentales, éléphants de forêt et d'autres animaux sauvages. Entouré de concessions forestières et minières, des établissements humains et des zones agro-forestières, la réserve et ses habitants sont de plus en plus menacés par la chasse de viande de brousse et l'abattage illégal.
"Bien qu'un site du patrimoine mondial, on sait très peu sur ce qui est au centre de cette réserve», dit Jef Dupain, directeur technique pour l'Afrique centrale et occidentale pour la African Wildlife Foundation.
« Ce trek nous aidera à dissiper une partie du mystère à Dja et de gagner une meilleure compréhension de la façon dont la réserve est accessible illégalement et utilisé par des personnes», dit Dupain. « Compte tenu des pressions de braconnage, nous ne savons pas la densité de la faune dans la réserve. Nous entendons des récits contradictoires, quelques gens nous disent qu’il y a beaucoup d'éléphants de forêt tandis que d'autres nous disent que le nombre d'éléphants a diminué de façon significative. Maintenant, nous aurons la chance de voir de nos propres yeux ».
Par son African Apes Initiative, l’African Wildlife Foundation (AWF) travaille avec le Service de la conservation de Dja, l'autorité de gestion de la réserve, pour améliorer la surveillance écologique et l'application des lois dans la zone protégée. La formation et de la technologie axée sur des données fournies par l'AWF ont accéléré la planification des patrouilles à Dja, permettant rangers de maximiser l'efficience et l'efficacité sur le terrain. L'année dernière, les Rangers ont détruit 200 camps de chasse, confisqué 400 pièges et 31 armes à feu, et ont arrêté 35 braconniers dans la partie orientale de la réserve.
Toutefois, ce ne représente probablement que seulement une fraction de l'ensemble du problème du braconnage, en vue que la viande de brousse et d'ivoire continueront d'être confisqués par les autorités camerounaises.
Selon Roger Bruno Tabue Mbonda, écologiste résident de Dja, en dépit des menaces, Dja est un laboratoire vivant qui contient une variété de types d'habitats et quelques 300 espèces de plantes et plus de 100 espèces de mammifères.
« En raison du braconnage et la destruction de l'habitat naturel, certaines personnes pensent aujourd'hui que la réserve est une coquille vide», dit Tab Mbonda. « Mais grâce aux activités de suivi écologiques et anti-braconnage soutenus techniquement et financièrement par l’AWF, le service a pu mettre en évidence la présence de plusieurs groupes de gorilles, chimpanzés et éléphants, qui continuent à perpétuer les processus écologiques dans ce bloc de forêt. »
Le trek sud-nord est la première fois que des conservationnistes externes vont traverser la Réserve de faune du Dja. Au même temps, une seconde équipe de rangers et partenaires subiront une formation de surveillance écologique dans la partie nord de la réserve utilisant des ordinateurs portables robustes installés avec le logiciel CyberTracker.
Atelier Grands Singes
Avant le trek de la réserve, des conservationnistes et représentants des aires protégées du Cameroun, du Sénégal et de la République démocratique du Congo se réuniront à Yaoundé pour un atelier de deux jours visant à faciliter le partenariat, la communication et la collaboration entre les grands acteurs de la conservation des grands singes. L'atelier, financé par la Fondation Arcus, est le deuxième atelier à convoquer les autorités des aires protégées, des gardes, des ONG et des chercheurs de sites de grands singes en Afrique centrale et occidentale, après un premier atelier tenu l'année dernière à Kinshasa.
« Le partage d'apprentissage et d'expériences entre les sites est essentielle pour renforcer la pratique de la conservation», dit Annette Lanjouw, vice-président des initiatives stratégiques et le programme des grands singes de Arcus Foundation. « Ce qui est également important, cependant, est le développement d'une communauté de professionnels, qui se connaissent et se font mutuellement confiance et qui puissent demander des conseils ou apports et qui peuvent collaborer sur les défis communs de conservation. Ces ateliers et visites sur le terrain développent une communauté parmi les écologistes africains, et nous pensons que c’est essentiel pour l'avenir. »
Soulignant l'importance de l'atelier au Cameroun, le Secrétaire général du ministère des Forêts et de la Faune présidera l'événement de deux jours, accompagné par d'autres fonctionnaires, y compris le Directeur de du ministère de la faune et des aires protégées.
Photos: Carl Frosio / African Wildlife Foundation