A Nice Surprise from the Bonobos of Ndele Research Camp
We were very worried before our arrival here at Ndele when we received a call from our intern telling us that there had been no direct observations or even traces of the bonobos for three whole months.
So when we arrived with the whole team we all went into the forest to look for the bonobos, but the forest was unusually calm: there was no evidence to show that there were any bonobos in the area. That evening on our way back through the forest after a big downpour we saw a lone male bonobo about 5 Km away from the camp. We were able to observe him a little and follow him until he made his nest for the night.
The following morning, those of the team who had not been with us went to observe the same bonobo at the spot where we had left him the previous evening.
One day later, on the 19th of November, at approximately 4.30pm the oldest of our trackers (Papa Bosco Ikwa) spotted a group of bonobos during his search only 1.3 Km away from the camp, he stayed with them until they settled in their nests.
On the 20th of November we woke up at 4am and set off for the location where the bonobos had been left to sleep. We arrived at the nests at 5am and the first stirring began at 5.30am. From 5.30 to 8.25am we observed the group of bonobos and noted that it was composed of an adult male, a juvenile male, a young female and two adult females, one of which had a baby.
But yet again, the bonobos made no vocalisations like they usually would when they wake up or when they see us (the observers).
One hypothesis to explain this phenomenon: As there is insufficient fruit in the forest, maybe the bonobos have split into smaller groups and are eating more terrestrial herbaceous vegetation (THV) such as the Bekombe (Haumania liebreschiana) and Tétéle (Palisota sp) to avoid intraspecific feeding competition.
However, since we saw the bonobos that day we have been much happier, we were worried sick when we found out that they had not been seen for so long. Today even if we don’t see the bonobos we are still lucky enough to hear their calls and to see evidence of their passage.
The presence of the bonobos our closest neighbour reassures us greatly. The conservation of bonobos is the right job to have chosen.
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En francais:
Surprise Etonnante Chez les Bonobos du Site de Recherche de Ndele Nous étions très inquiets lorsque notre stagiaire nous a appelé par Thuraya pour nous dire qu’il y a trois mois qui se sont passés jour pour jour où il n’y a eu ni observation ni traces des bonobos dans le site de recherche de Ndele.
Sur ce, à notre arrivé au site avec la grande équipe qui est venue construire les infrastructures de base et installer l’internet, nous nous sommes rendu tous en forêt pour chercher les bonobos mais curieusement la forêt était très calme pas comme d’habitude : il n’y avait aucune traces des bonobos.
Ce soir là au retour de la forêt après une grande pluie, à environ 4950 mètres du camp, nous nous sommes rencontrés avec un bonobo mâle que nous avons eu à observer et à accompagner jusqu’au nid.
Le lendemain matin, certains membres de l’équipe qui n’étaient pas avec nous sont allés observer le même individu là où nous lui avons laissé coucher dans son nid.
Un jour plus tard, le mercredi 19 novembre 2008 vers 16h30, le plus vieux de nos pisteurs (Papa Bosco Ikwa) lors de son voyage de recherche des bonobos s’est rencontré avec un groupe à 1350 mètres du camp et l’a accompagné jusqu’au nid.
Le 20 novembre 2008, nous nous sommes réveillés à 4 heures en route vers le lieu où il a laissé les bonobos couchés, arrivée au site de nid à 5h00 ; le premier mouvement de ces bonobos a commencé à 5h30 minutes. De 5h30 à 8h25, nous avons observé ce groupe des bonobos et avons identifié qu’il était composé de 5 individus dont un mâle adulte ; un mâle juvénile ; une femelle jeune et 2 femelles adultes dont une avec un bébé.
Un constant fait, ces bonobos n’ont pas émis des cris comme d’habitude soit lors de réveil soit lors de rencontre avec nous (les observateurs).
Une hypothèse pour expliquer ce phénomène : comme il n’y a pas assez des fruits dans la forêt, peut être que les bonobos ce sont divisés en petits groupes et ces sont rabattus à la consommation des herbes terrestres(TVH) comme les Bekombe (Haumania liebreschiana) et Tétéle (Palisota sp) pour éviter la compétition alimentaire intra spécifique.
Depuis ce jour, nous sommes devenus heureux car depuis que nous avons reçu le message qu’il y a 3 mois les bonobos ne se font plus voir, nous étions presque malade et aujourd’hui, même si nous ne voyons pas les bonobos, nous avons la chance soit de les écouter soit de voir leurs traces.
La présence des bonobos, notre plus proche voisin nous rassure la continuité de la vie. La conservation des bonobos est le bon métier que nous avons choisit.