The Trackers Face to Face With the Bonobos
Medos Bokuwa Bolesa, a tracker since working with the Germans in the 1990s, and Isaac Lokili Lomboto, the youngest of all the trackers we trained, come face to face with the bonobos in this difficult season.This difficult season is marked by the fact that there is very little food around and the big trees are lacking the fruit usually eaten by bonobos.
One scientific hypothesis suggests that this season is linked to the current lack of vocalisations which bonobos usually make when foraging for food, when building their nests and when they awaken, especially when there are human observers present.
Despite this difficult season and its characteristics, these two trackers have developed enough skills to track the bonobos by following evidence such as footprints and leftover food of plant species such as Haumania liebrestchia and Palisota sp. This allows us to record data on the diet and daily activities of bonobos - who live in fission-fusion groups - and even to follow certain individuals to their night nests. The following morning we can then return to continue our observations and to collect urine samples and the feces to get further data on the socio-ecology of wild bonobos.
So despite the lack of large fruiting trees in the area, the experience and skills of these two trackers allowed us to observe three groups of bonobos of 6, 2 and 9 individuals in the past week. This is perhaps unexpected and an impressive achievement considering we had not had any sightings of the bonobos for three whole months - as mentioned in my previous post.
Well done to our whole team of trackers and particularly to Medos and Isaac for this exploit!
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En francais:
Les Pisteurs Face aux Bonobos
Bokuwa Bolesa Medos, ancien pisteur des allemands depuis les années 1990 remis en niveau par nous et Lokili Lomboto Isaac, le plus jeune de tous les pisteurs que nous avons formé font face aux bonobos en cette mauvaise saison.
La caractéristique principale de cette mauvaise saison est le manque de nourriture, manque des fruits consommés par les bonobos dans les grands arbres.
Une des hypothèses scientifique liée cette saison est le non émission des cris habituels par les bonobos lors de la recherche de la nourriture (foranging), de construction des nids et de réveil surtout en cas de rencontre avec un observateur (humain).
Malgré cette mauvaise saison et sa caractéristique y relative, ces deux pisteurs ont développé les talents de suivre les bonobos par les traces telles que les empreintes et les restes alimentaires des espèces comme Haumania liebrestchia et Palisota sp. Ceci nous permet de faire nos observations sur le régime alimentaire et les activités journalières de cette espèce jusqu’à accompagner ces individus qui vivent en communauté de fission- fusion jusqu'à leurs nids de nuit et revenir le matin continuer nos observations et collecter les crottes et les urines pour rassembler les données sur la socio-écologie des bonobos sauvages notre sujet d’étude.
Ainsi, malgré l’absence des fruits de grands arbres dans la zone, l’expérience de ces deux pisteurs nous a permis à observer 3 groupes des bonobos de 6,2 et 9 individus durant la semaine qui vient de s’achever. Chose peut être bizarre à attendre mais difficile à réaliser car rappelez-vous lors de notre premier blog, nous avons signifié le fait qu’il s’est passé 3 mois jour pour jour qu’il n’y a pas eu observation des bonobos durant cette même saison.
Bravo à toute notre équipe de pisteurs et surtout à Medos et Isaac pour cet exploit.